Monsieur Osiris, reviens !

Une femme, de l’amour et du vin… C’est nimbée de vapeurs éthiques (je n’ai pas fait d’erreur en écrivant, je pèse mes maux),  que je vais vous raconter comment Osiris est devenu le plus grand mécène que la France ait jamais connu. Je ne parle pas de fondation logotypée d’une marque de luxe. Non. Sans lui, moins d’Institut Pasteur, pas d’Institut Curie ni d’école vinicole, plus de Malmaison…. Il était une fois un banquier qui se voulait aussi immortel que sa passion pour son épouse disparue. Faute d’y parvenir en tant qu’homme, il choisit de laisser une empreinte philanthropique indélébile, gravant son nom  dans la pierre de ses bonnes actions. Malheureusement, ceux qui profitèrent, et continuent aujourd’hui à bénéficier de ses largesses, manquent cruellement de reconnaissance, ou du moins n’y mettent pas toujours le coeur qu’ils devraient. Par Osiris, je vais y remédier !

Portrait de Osiris

Nadar (workshop) (1871-1939) Portrait d’Osiris 1889 Photo (C) Ministère de la Culture – Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / Atelier de Nadar

De la première soupe populaire au sauvetage d’un cru de Bordeaux prêt à tomber en mains étrangères, en passant par la préservation de la mémoire de Joséphine et Lire la suite